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Les Retraités d'IFPEN Lyon
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18 mai 2016

Saint-Etienne/Lyon en 8 minutes avec le train du futur

Saint-Etienne/Lyon en 8 minutes devient

possible avec le train du futur




Schéma d'une capsule de l'hyperloop : Elle se divise en 3 compartiments : à l'avant un compresseur d'air, au centre le compartiment pour les passagers (2×14=28) et à l'arrière un compartiment pour les batteries. La capsule repose sur des skis à partir desquels de l'air est propulsé.



Les premiers essais grandeur nature du train supersonique Hyperloop ont eu lieu la semaine dernière dans le désert du Nevada. L’idée est de relier San Francisco a Los Angeles, 700 km, en 30 minutes, en propulsant des passagers dans des capsules circulant sur des coussins d’air dans un tube a basse pression.

Depuis que la SNCF s’est positionnée sur cette technologie en investissant dans une start-up californienne, les choses s’accélèrent. A St-Etienne, chercheurs et élèves de l’Ecole des Mines travaillent sur le dossier depuis un an pour que le premier train du futur français Hyperloop relie la ville a Lyon en 8 minutes.



Illustration du double tube surélevé et couvert de panneaux photovoltaïques

Frederic Paillas frederic.paillas@leprogres.fr

« L’Hyperloop circulera dans les dix a quinze prochaines années »

Ce sont de futurs ingénieurs. Et des passionnes de technologies du futur. En seconde année entrepreneuriat et innovation a l’Ecole des Mines de Saint-Etienne, Mathilde, Clement, Enzo, Alexandre, Eloise et Hugo travaillent depuis un an sous la direction de Christian Brodhag, directeur de recherche de cette grande ecole, pour que le train supersonique imagine aux Etats-Unis relie Saint-Etienne a Lyon en huit minutes.



L’idée semblait complètement farfelue il y a encore quelques semaines. Mais depuis que la SNCF a investi dans cette technologie qui pourrait offrir une liaison entre Paris et Marseille en 40 minutes, tout devient maintenant possible.

Dans leur étude, les huit élèves ont imagine installer ce nouveau système de transport de voyageurs suspendu en parallèle du trace actuel de l’A 47 ou pourquoi pas de celui de l’A 45. Il transporterait 10 000 passagers par jour dans des capsules de 28 personnes circulant a 480 km/h dans des tubes a tres basse pression, avec des départs toutes les deux minutes dans chaque sens.

« Nous souhaitons mettre en place un comite de pilotage pour développer l’étude industrielle et convaincre les élus d’adhérer a ce projet », explique Hugo Stienne, l’un des élèves.

Car l’idée est bien de créer un pole de compétitivité regroupant les entreprises de la région, capables de répondre a un futur appel d’offres. Si les élus ne connaissent pas encore bien le projet Hyperloop, comme l’explique Alexandre Mellios, en revanche, les industriels en ont souvent entendu parler. « C’est le moyen de transport du futur qui va révolutionner le monde », affirme Mathilde Veyron. « C’est vraiment du concret », renchérit Enzo Pierrot qui estime qu’Hyperloop « circulera dans les dix a quinze prochaines annees ».

Pour les élèves de l’Ecole des Mines, ce sont les entreprises qui en seront les moteurs et qui pourront nous dire si elles ont les capacités a mettre en œuvre le train du futur. « Et ce sont elles qui pousseront les collectivités a adhérer. »

Tous sont convaincus que l’Hyperloop sera créateur d’emplois et de richesses et que ce projet permettra aux entreprises de se développer et a la Région de gagner en visibilité en étant a la pointe de la technologie. « Ces dernières semaines, nous avons eu des contacts

concrets avec des décideurs, avec des clubs d’entreprises qui ont diffuse le contenu du projet a leurs adhérents », poursuivent Clement Roger et Eloise Martin. La prochaine étape est de mettre en place un groupe de travail, réunissant acteurs économiques et chercheurs, en lien avec la SNCF.



Pour l’instant, selon le montage des élèves de l’Ecole des Mines, le cout d’un trajet entre Saint-Etienne et Lyon serait de 15 € pour amortir l’investissement de 700 millions d’euros sans subventions des collectivités locales.

Frederic Paillas

Le montant approximatif de ce que couterait la liaison a deux tubes sur piliers entre Saint- Etienne/Lyon serait de 700 millions d’euros.

 

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